Le prêt libre
Première solution de financement dont la quasi-totalité des ménages a recours pour l’achat d’un appartement neuf : le prêt libre. Il s’agit d’un emprunt classique souscrit auprès d’un organisme prêteur comme une banque. Dans un tel cas de figure, c’est l’organisme prêteur qui fixe les conditions de l’emprunt (le taux d’intérêt, la durée du prêt, les garanties exigées…), bien qu’il reste possible de les négocier.
Le prêt à taux zéro (PTZ)
Le prêt à taux zéro est un crédit à taux d’intérêt nul mis en place par l’État. Il a pour but de faciliter l’accès à la propriété dans les zones dites « tendues » aux ménages primo-accédants ou qui n’ont pas été propriétaire de leur résidence principale depuis plus de deux ans et qui ne dépassent pas un certain niveau de ressources. Selon le niveau de ressources du foyer, le PTZ peut permettre de financer jusqu’à 40 % du prix plafond fixé par l’État pour une opération immobilière sur le territoire ciblé.
Le Prêt social location-accession (PSLA)
Tout comme le PTZ, le prêt social location-accession permet aux ménages, sous condition de ressources, de financer leur résidence principale. Pour ce faire, ils doivent se positionner sur un achat agréé par l’État, qu’ils occuperont d’abord en tant que locataires en versant une redevance. Ils pourront ensuite choisir de l’acheter en s’aidant de ce prêt conventionné.
Le prêt Action Logement ou prêt patronal
Certaines entreprises du secteur privé peuvent faire profiter à leurs salariés du prêt Action Logement. En effet, en France les entreprises de plus 50 salariés doivent verser à Action Logement la participation des employeurs à l’effort de construction. En contrepartie, Action Logement aide les salariés éligibles via un prêt destiné à l’achat de leur résidence principale d’un montant maximum de 40 000 € dans la limite de 40 % du coût total de l’opération. Si vous vous trouvez dans cette situation, pensez donc à vous renseigner auprès de votre entreprise.
Le prêt épargne logement
Le prêt épargne logement peut profiter aux personnes ayant épargnés pendant une certaine durée sur un compte épargne logement (CEL) ou un plan épargne logement (PEL).
Le prêt conventionné
Enfin, le prêt conventionné peut permettre de financer 100 % de l’achat de sa résidence principale, et ce, sans justifier d’un apport, ni de condition de ressources. À noter que pour ce type d’emprunt, les taux d’intérêt sont généralement élevés.
Le prêt familial
Pour finir, le prêt familial est de plus en plus courant. Les acheteurs se tournent ainsi vers la solidarité familiale pour financer leur achat immobilier. Il peut s’agir d’une bonne solution pour que vos proches puissent vous aider à financer votre projet en toute légalité. Ce prêt peut être fait sous seing privé, ou par le biais d’un acte notarié. Dans tous les cas, un document écrit doit indiquer en toutes lettres le montant prêté, la durée du prêt, ainsi que le montant des intérêts. Le document doit ensuite être enregistré auprès des impôts afin que vous puissiez prouver l’origine des fonds si besoin.
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